Bracelet souple bicolore

[Jacques]

Buse de 0,2 pour les petites lettres
Sinon, pour l'accroche des lettres il faut baisser la vitesse de façon à chauffer la couche de dessous et mieux coller les lettres sur le support.

[Axel]

La recherche continue !

La technique de Jacques fonctionne très bien.
Pour rappel, cette solution consiste à créer un leurre pour Cura, de sorte qu' une deuxième couche (un second étage en somme) de couleur différente puisse s'imprimer parfaitement au dessus de la première couche (le premier étage), sans passer par une "pause at height", et sans devoir décoller l'objet qui vient d'être imprimé : on imprime la base (ici le bracelet sans lettrage). L'impression s'arrête normalement. On laisse l'objet en place sur le plateau. On procède à un changement de fil. Et on lance la deuxième impression (ici avec le lettrage perforant). On a toujours deux fichiers pour imprimer un seul objet, mais il n'y a plus le stress du changement de couleur en cours d'impression. C'est indubitablement mieux et plus facile que mes premières expériences. Le dessin demande de la concentration ! :-\

Il faut cependant faire attention à bien dessiner/placer son leurre dans les dessins et/ou bien centrer les deux fichiers/objet sur le plateau avant d'enregistrer le G.code (via un clic droit + menu contextuel dans Cura)
Une première tentative a donné lieu à un décalage assez incompréhensible ! Mais il faut dire que j'avais déplacé manuellement la tête entre les deux impressions pour faciliter le changement de fil. Etait-ce dû à cela ou au leurre sans doute mal dessiné/positionné ? Je ne sais pas.

La deuxième tentative était la bonne.

Les bracelets sont toujours étonnement souples et très lisses du côté plateau (donc du côté peau) et tellement légers, qu'ils ne gênent en rien.
La première couche fait ici 0,7mm (0,3mm + 2x 0,2mm) et la seconde couche (perforée par le lettrage) fait à peine 0,6mm (3x0,2mm) ! Très résistant cependant à la traction !

La prochaine étape consistera à faire la bracelet en trois couches (blanc/noir/blanc) de sorte qu'il puisse y a voir une information sur les deux faces du bracelet !

[Jacques]

Du plus bel effet, bravo
Plus de stress, plus d'obligation d'être présent, un réel plus.
Il conviendra quand même d'extruder manuellement un peu de fil de façon à avoir une reprise parfaite.

Pour le dessin il faut tout dessiner dans un même fichier et exporter les morceaux en deux lots.
Ne pas bouger le placement des objets dans Cura afin qu'ils correspondent bien l'un sur l'autre.
Le décalage que vous avez eu au premier essai n'est pas normal. Ca pourrait éventuellement s'expliquer par le switch X qui ne détecterait pas la position de manière toujours identique (à vérifier visuellement et à la main avec la led comme témoin)

[Axel]

Suite et fin

Essais ce week end d'une troisième couche pour le bracelet, de sorte qu'une couche centrale sombre (ici noire) serve de contraste pour lire de l'information sur les deux faces claires (ici blanches).
Même technique mais avec un dessin supplémentaire. Pour s'y retrouver, l'usage de calques dans le logiciel de dessin facilite grandement les choses.
Ce n'est pas plus compliqué mais il faut s'appliquer à dessiner un bon leurre ( une forme qui ne gène pas l'impression de l'objet principal) aux mêmes endroits (position et altitude) sur toutes les couches et de la bonne épaisseur selon la couche à laquelle il est destiné.

Le décalage constaté ne provient pas de l'imprimante : l'examen attentif du STL importé dans Cura, montre que les 2 couches du même objet n'étaient pas positionnées au même endroit sur le verre.
Cela provient du fait que le leurre n'était pas présent sur la première couche (en soi pas nécessaire) et influençait directement le positionnement de l'objet sur le plateau, même après la commande de centrage. Comme s'il y avait une sorte de centre de gravité aux dessins qui influençaient directement leurs position.

Quoiqu'il en soit, cela fonctionne très bien.
Ici cependant, dans le cas de ce bracelet, cette couche supplémentaire est de trop car elle épaissit de fait la lanière à passer au poignet de l'enfant, le rend plus lourd, moins souple et moins confortable. Le système de fermeture devient aussi plus difficile à utiliser.

Cet exercice ouvre des portes pour l'impression d'autres objets, aux propriétés mixtes, qui mélangeraient par exemple des couches dures et des couches souples.

[Jacques]

En effet, vous avez raison, le centrage fait par Cura doit comprendre l'ensemble des objets au risque de décaler la position sur le plateau.
L'autre solution c'est de mettre le leurre dans la pièce à imprimer afin de ne pas changer le centrage.
De même, les deux dessins doivent avoir la même taille pour la même raison.
Ca réduit de fait un peu l'usage de cette procédure ou oblige à utiliser des leurres pour dimensionner la seconde pièce (le cas d'un texte sur une pièce par exemple).

[Axel]

Le noir et le blanc étant deux couleurs "insupportables, mais vraiment insupportables... " pour la miss, et seuls le bleu et le rose pouvant lui convenir pour accepter de porter le bracelet, il a bien fallu se résoudre à utiliser le Ninjaflex, seule matière disponible en petite quantité (échantillons au mètre) dans ces couleurs !!!
Ce Ninjaflex est beaucoup plus souple et ressemble très fort sur ce point au Filaflex de Recreus.
Et comme celui-ci, beaucoup plus difficile à imprimer sur la W1 munie de son extrudeur standard.
Impressions moins réussies et pas toujours constantes (sous extrusions imprévisibles par moment, surtout avec le rose au dessus).

Mais c'est une matière tout aussi intéressante pour certains usages, bien que le Semiflex représente pour moi un formidable compromis de souplesse et de dureté-rigidité en même temps, de résistance et de finition une fois imprimé.

Donc ci-dessous, la version définitive du bracelet porté pendant une quinzaine sur la plage et dans l'eau de mer :
Très content de sa fiabilité (pas perdu, pas abîmé, si ce n'est un tout petit effilochage lié au problème de sous extrusion) et toléré au poignet du matin au soir pendant toute la durée du séjour !

Il faut savoir qu'il y a eu à peu près deux mille enfants "perdus" (et retrouvés bien sûr ) sur les plages belges lors de cet été. Par ailleurs, les autorités locales ont distribué 750000 bracelets gratuits résistant 1 jour ! Dure concurrence !
Ah, si j'avais pu avoir 1/1000 de ce marché !

[Jacques]

Je pense qu'il faudrait limiter la vitesse d'impression à 20 ou 30 mm/s pour éviter le manque de matière.
Il est évident aussi que le DDG sera plus efficace avec cette matière.

[Axel]

J'avais utilisé le profil du semiflex avec une vitesse de 20mm/s pour la première couche et 30mm/s pour le reste. je pense même avoir encore réduit cette valeur pour le rose qui s'extrudait moins bien.
Effectivement, le DDG devra apporter un plus.

Maintenant, serait-il possible que la roue à gorge crantée qui tire le filament puisse s'user et patiner un peu ?
Je trouve qu'elle entraine moins bien le PLA au départ d'une impression.

[Jacques]

La roue d'entrainement est en inox donc très solide, je n'ai jamais constaté d'usure.
Maintenant suivant la production on peut avoir des crans plus ou moins marqués et donc avoir un résultat différent avec le fil souple.
Le problème d'avoir des crans plus plus marqués serait intéressant sur le fil souple mais poserait des problèmes d'usure anormale du PLA rigide.
Nous avons donc un compromis qui n'est finalement pas très adapté au fil souple.
Sur le DDG le fil est entrainé des deux cotés dans un tube de guidage qui évite les déformations et les blocages à l'entrée de la buse.
Ce système est bien plus efficace pour ce fil.

[Marcus77]

Wow c'est bracelets sont vraiment bien fait, il me tarde savoir faire les même ^^

[Jacques]

Wow c'est bracelets sont vraiment bien fait, il me tarde savoir faire les même ^^

Ce sera bien plus facile avec un extrudeur de type DDG (Hephestos 2 et Witbox 2)
Notez qu'un extrudeur type Bowden (extrusion déportée) ne peut extruder proprement ce type de fil
Pour la technique le forum est là pour vous aider